Le transcendantalisme prône la méditation, l’observation et la
contemplation afin de parvenir à une conscience plus grande de la «réalité
ultime», appelée par [Ralph Waldo] Emerson da «Surâme» et par [Henry David] Thoreau la «sympathie avec l’intelligence». Il se démarquait des
movements évangéliques qui se référaient toujours aux Écritures. Selon la
doctrine transcendantalisme, il faut chercher dans la Nature une vérité et une
perfection épiphanique. «L’immanence de Dieu dans la Nature rend possible l’expérience
directe du sacré, écrit Michel Granget, dans la contemplation de ses productions
multiples, et comme il existe des correspondances sous-jacentes entre l’âme
humaine et la Nature, entre le microcosme de l’esprit et la Surâme, l’observation
des phénomènes naturels permet d’accéder à une compréhension supérieure des
lois qui régissent l’homme. Des nombreux transcendantalistes font ce qu’ils
appelaient des «appréhensions intuitives» du réel, en fait d’ordre mystique, au
sens épistémologique du terme : elles étaient avant tout, comme l’explique
Sherman Paul, «une expérience cognitive».
[Thierry Gillyboeuf
in THOREAU, 2011: 80-82]
REFERÊNCIA BIBLIOGRÁFICA
THOREAU, Henry David. Résister
– à la tentation du laissez-faire, au réformisme, à l’esprit commercial des
temps modernes. Paris: Librairie Arthème Fayard, 2011, pp. 96. ISBN
978-2-75550-623-5
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