Nicholas Roerich © Nanda Devi (1944)
«Um fraco desejo de
regressar lá ao alto surge um dia em nós. Assim recomeça o encantamento.»
Walter Bonatti (1962 in CUIÇA, 2010: 27)
Je crois fermement à
l’enseignement de la nature. Et c’est pour cela que je suis convaincu que la
montagne, avec ses beautés, ses lois sévères, reste aujourd’hui encore plus qu’hier
une des plus sûres écoles de caractère. Parce que là-haut on apprend
avant tout à souffrir.
(…) Contrairement à
ce que pensent beaucoup de gens, ètre alpiniste ne signifie pas exactement
risquer sa vie en manière de passe-temps, en restant accroché des journées
entières à des paróis absurdes, cramponné à des rudimentaires et peu sûres
engins, avec pour seul propôs une escalade conçue comme une fin en soi; voire
même l’escalade d’une montagne aujourd’hui accessible par un commode moyen
mécanique. S’il en était ainsi, et rapproché par antithése des progrès d’une
technique qui a force jusqu’aux espaces inter-sidéraux, l’alpinisme ne serait à
l’évidence qu’une activité retrograde et ridicule. Non. Même si les excès decadentes
d’un goût tout gratuit de la virtuosité, dans certaines escalades modernes,
peuvent déconcerter, désorienter la majorité, le véritable alpinisme est bien autre
chose: avant tout, un motif de lutte et de cônquete intérieure, d’affinement
et de jouissance spirituelle, qui a la montagne pour ideal et magnifique camp d’action.
Les
fatigues, les souffrances, les privations dont l’ascension d’une cime est
presque toujours hérissée deviennent de ses fait des conditions valables, que l’alpiniste
accepte pour tremper ses forces et son caractère. En outre dans ce climat de
bataille, au contact direct des difficultés, des inconnues et des mille dangers
de la montagne, l’alpiniste se révèle, tel qu’il est réellement, dépouillé avec
une sincérité impitoyable, avec ses qualités et ses défauts, à ses propes yeux
et aux yeux des autres. Je pense
que cela seul pourrait suffire à demontrer que la montagne peut devenir pour
qui la gravit le principe initial d’une des plus belles et des plus fécondes
exaltations de la vie. [BONATTI, 1987: 7-8]
Nicholas Roerich © SKanchedzonga (1944)
REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS
BONATTI, Walter. A Mes
Montagnes. Paris: Éditions Arthaud, 1987, pp. 286. ISBN 2-7003-0673-2
CUIÇA, Pedro. Guia
de Montanha – Manual Técnico de Montanhismo I. Lisboa: Federação de
Campismo e Montanhismo de Portugal/Campo Base, 2010, pp. 224. ISBN
978-989-96647-1-5
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